Afin de mieux lutter contre
les abandons d'animaux
Les abandons d'animaux sont croissants d'année en année et encore plus en cette période d'inflation.
L'abandon des animaux et l'économie
Du 1er mai au 31 août 2023, ce sont 16498 animaux abandonnés. Cependant, nous ne connaissons pas la répartition par espèce de ces animaux abandonnés.
Pourtant, il serait simple que chaque département français reçoivent tous les trimestres des données "entrées-sorties" des refuges par espèces dans le but d'avoir des informations en temps vrai de la situation des animaux abandonnés ; Ce qui permettrait de mener des actions d'anticipation adaptées contre ces abandons.
En 2023, un des motifs d'abandon est lié à la crise économique actuelle, l'inflation réduisant le pouvoir d'achat des foyers français. Il est de plus en plus coûteux de se nourrir malheureusement des foyers vont choisir d'abandonner leur animal car, ils considérent ce poste de dépense superflux ou sont en désespoir de ne plus être en capacité d'acheter les croquettes.
Superficialité et Désespoir ne sont pas les mêmes situations d'abandon.
Comment faut-il éviter l'abandon ?
Devant la difficulté avancée, à ceux en désespoir, il faudrait soutenir le maintien de l'animal dans son foyer en remettant des bons d'achat et ou des sacs de croquette.
Quelle alternative a proposé face à l'abandon ? Parce qu'il faudrait faire passer les personnes en phase d'abandon à plus de réflexion sur leur acte. Et, les contraindre par la suite à un délai de non reprise d'un animal afin, d'éviter d'autres abandons.
C'est trop simple en France, l'abandon d'un animal ! Ainsi que ceux laissant en errance leur animal, parfois une forme d'abandon toujours au détriment d'un animal.
En Belgique, ceux qui abandonnent doivent passer par l'obtention d'un permis de détention avant de reprendre un animal.
En Europe, d'autres pays ont fait le choix de baisser la TVA sur l'alimentation animale dans le but de lutter contre les abandons et par conséquent de soutenir toute une filière économique du secteur animal. Car, les abandons, les baisses d'adoption comme d'acquisition d'animaux ont des répercussions sur l'économie du pays.
Proposition de loi en faveur d'une baisse du taux de TVA sur l'alimentaire, sur les soins...Serait bienvenue comme un crédit d'impôt quant à la possession d'un animal.
Nul besoin de rajouter de la paperasse, un permis de détention ne changera rien. Dans le cas où ce permis de détention aurait réduit les abandons, nous le saurons puisque les détenteurs de chiens catégorisés doivent l'avoir et ce sont ces chiens catégorisés ou décatégorisés qui sont les plus abandonnés et les plus difficiles à faire adopter.
En résumé,
👉 Mettre en place un parcours de l'abandon d'un animal
👉 Lors de ce parcours faire de proposition afin de solutionner le motif d'abandon
👉 Connaître exactement en temps "T" la situation départementale des abandons
👉 Instaurer un crédit d'impôt quant à la possession d'un animal
👉 Baisser les taux de TVA sur l'alimentation, sur les soins...
Il existe bien un pays européen sans abandon d'animaux, la France pourrait suivre l'exemple tout en s'adaptant les textes à sa société française.
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